Un courtier immobilier discute avec une cliente devant un immeuble moderne, illustrant la revue immobilière de la semaine se terminant le 21 septembre 2025.

Revue immobilière

September 22, 20254 min read

Introduction

La semaine se terminant le 21 septembre confirme une tendance claire : le marché immobilier québécois demeure dynamique, marqué par une demande soutenue et une offre limitée. Les données publiées par l’APCIQ ainsi que les analyses diffusées dans les quotidiens et revues spécialisées dressent un portrait contrasté selon les régions, mais avec un point commun : les prix continuent leur ascension, ce qui pose de nouveaux défis pour les acheteurs comme pour les vendeurs.


Québec : un marché en effervescence

Dans la région métropolitaine de Québec, les ventes résidentielles ont progressé de 4 % par rapport à août 2024. La croissance est particulièrement marquée dans le segment des plex (2 à 5 logements), avec une hausse spectaculaire de plus de 60 %.
Les maisons unifamiliales connaissent aussi un regain de popularité (+6 %), alors que les copropriétés accusent un recul (-14 %). Malgré cette baisse du côté des condos, la rareté persiste : l’inventaire global a chuté de 23 % en un an, ce qui exerce une pression à la hausse sur les prix. Le prix médian d’une maison unifamiliale dans la région atteint désormais près de 461 500 $, une augmentation de 18 % sur un an.


Montréal et les régions centrales : une forte pression sur les prix

Dans la grande région de Montréal, la tendance est similaire : les propriétés unifamiliales et les copropriétés continuent de voir leurs valeurs grimper. La compétition demeure forte pour les biens bien situés et de qualité, ce qui réduit la marge de négociation des acheteurs.
Cette dynamique accentue le défi pour les familles qui doivent vendre leur maison pour en acheter une autre. La rapidité des ventes, combinée à la difficulté de trouver une nouvelle propriété, crée un contexte exigeant où la synchronisation des transactions devient un enjeu majeur.


Opportunités en périphérie

Alors que les marchés centraux s’échauffent, certaines régions périphériques offrent encore des opportunités intéressantes. Comme l’ont souligné des courtiers dans les médias, s’éloigner du cœur urbain ou viser des propriétés moins typiques peut permettre de réaliser de meilleures affaires. Les acheteurs flexibles géographiquement disposent ainsi d’un levier stratégique pour réduire la pression financière et élargir leurs options.


La baisse du taux directeur : un vent de soulagement

Le 17 septembre, la Banque du Canada a annoncé une baisse de son taux directeur, passant de 2,75 % à 2,50 %. Cette décision marque une première réduction depuis le printemps dernier et envoie un signal positif au marché.

  • Pour les ménages ayant une hypothèque à taux variable, la baisse se traduit par une diminution immédiate de leurs paiements.

  • Pour ceux qui renouvellent leur hypothèque à taux fixe, ce contexte ouvre la porte à de meilleures conditions de financement.

  • Dans un marché où les prix demeurent élevés et où la synchronisation “vendre pour acheter” est complexe, cette baisse de taux peut offrir un peu d’oxygène, réduisant le stress financier et améliorant la capacité d’emprunt de certains acheteurs.


La crise du logement toujours au premier plan

Parallèlement, l’actualité immobilière de la semaine a été marquée par un rappel de l’ampleur de la crise du logement. Une économiste a souligné que la hausse continue des loyers et des prix de vente gruge une part importante du revenu disponible des ménages, particulièrement dans les quintiles de revenus les plus faibles. Cette situation alimente les appels à des mesures structurantes pour rétablir un certain équilibre et améliorer l’accessibilité.


Transactions régionales : des écarts marqués

Les quotidiens ont également publié plusieurs exemples de transactions réalisées dans les dernières semaines. À Beloeil, une maison s’est vendue pour environ 400 000 $, alors que d’autres ventes dans des régions voisines rappellent à quel point les écarts de prix peuvent être importants d’un territoire à l’autre. Ces exemples concrets offrent un aperçu pratique du marché actuel et mettent en lumière la diversité des réalités régionales.


Conclusion

La revue de la semaine met en évidence un marché toujours à l’avantage des vendeurs, mais qui complique la tâche des acheteurs. Les prix continuent de grimper, l’offre se contracte et les délais de transaction se raccourcissent. Pour ceux qui envisagent de vendre pour acheter, la clé du succès réside dans une planification rigoureuse et un accompagnement professionnel afin de synchroniser les deux étapes sans stress. La récente baisse du taux directeur constitue toutefois une note encourageante, offrant un peu de répit aux acheteurs et rappelant que, malgré les défis, des opportunités existent pour ceux qui savent bien s’entourer.


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